Centre interdisciplinaire des cultures électroniques et sonores | | |
Production & diffusion
Transcultures initie, soutient et diffuse en Belgique et à l’étranger de nombreux projets artistiques innovants en lien avec un réseau important de partenaires culturels, pédagogiques et scientifiques.
Emergences sonores & numériques
Outre des actions de sensibilisation pour les cultures électroniques et sonores, Transcultures a entamé avec ses partenaires un travail d’émulation et d’accompagnement de jeunes talents et d’étudiants issus des écoles d’art belges, françaises et européennes jusqu’à l’exposition d’une sélection de projets numériques et sonores pendant les festivals Les Transnumériques, City Sonics et autres événements associés.
Résidences & temps de travail
Transcultures accueille régulièrement des résidences d’artistes en collaboration avec d’autres structures partenaires montoises, de la Communauté française, européennes et internationales.
Réflexion & édition
Transcultures développe parallèlement des axes de sensibilisation et de réflexion autour des enjeux de la création interdisciplinaire, arts/société/technologie, des arts sonores et plus généralement des cultures électroniques. Transcultures a publié divers ouvrages et participé à plusieurs projets éditoriaux collectifs.
City Sonics & Les Transnumériques
A l’heure actuelle, Transcultures coordonne deux festivals de dimension internationale. Lancé à Mons en 2003, le festival des arts sonores City Sonics est dédié à la diversité des arts sonores dans l’espace urbain. Les Transnumériques, initiés en 2005, sont une plate-forme pour les arts numériques, trait d’union entre diverses structures belges et françaises et artistes émergents ou affirmés. .....
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Une charte de la transdiciplinarité
Autre scientifique humaniste trans-pionnier éclairé, Basarab Nicolescu, physicien théoricien roumain, a lancé le premier Colloque mondial de la transdisciplinarité en 1986 qui annonce que « l’homme nouveau sera celui qui aura dominé la complexité exponentielle des disciplines et des structures aliénantes de notre temps » . Dans la foulée, il fonde, en 1987, le Centre International de Recherches et Etudes Transdisciplinaires (CIRET) qui regroupe 154 personnalités issues de 18 pays. Pour Nicolescu et ses camarades, la transdisciplinarité correspond à une prise de conscience et à une issue contre la catastrophe d’une société de plus en plus fragmentée contre laquelle il oppose une nouvelle forme d’unicité humaniste. Dans ce contexte, la complexité du monde ne « peut plus être traitée par une logique dite classique fondée sur des oppositions binaires ».
Avec l’artiste Lima de Freitas et le penseur Edgar Morin, Basarab Nicolescu a établi en 1994, la Charte de la transdisciplinarité qui propose, à quelques centaines de signataires, 14 articles. D’emblée, la charte s’oppose à toute définition limitatrice : « toute tentative de réduire l’être humain à une définition et de le dissoudre dans des structures formelles, quelles qu’elles soient, est incompatible avec la vision transdisciplinaire » (article 1). Transdisciplinarité et « transculturalité » vont de paire : « il n’y a pas un lieu culturel privilégié d’où l’on puisse juger les autres cultures. La démarche transdisciplinaire est elle-même transculturelle » (article 10). La transdisciplinarité, précise encore la charte, se distingue de l’interdisciplinarité et de la multidisciplinarité en ce qu’elle est « multiréférentielle » et « multidimensionnelle » (article 6). En effet, la transdisciplinarité « ne recherche pas la maîtrise de plusieurs disciplines, mais l’ouverture de toutes les disciplines à ce qui les traverse et les dépasse » (article 3). De plus, si elle tient compte des conceptions linéaires du temps et de l’Histoire, « la transdisciplinarité n’exclue pas l’existence d’un horizon transhistorique » (article 6). Non linéarité, pluri-réalité, immatérialité croissante, vision systémique,… sont autant de traits de notre société de l’information repérés dans les différents textes de cette pensée transdisciplinaire selon laquelle la « dynamique des contradictoires crée l’ordre du vivant ».
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