Projet photographique d’Africultures, Afriphoto promeut depuis 2001 les photographes d’origine africaine en leur donnant un espace de visibilité et d’expression. À travers diverses activités éditoriales (notamment la publication d'ouvrages monographiques et la production régulière d'articles, en liaison avec la base de données d'Africultures), la mise en place d'événements et projets, ainsi que par ce site Internet, notre objectif est de donner à voir une photographie actuelle ou plus ancienne, révélatrice de visions personnelles sur un continent trop souvent vu sous un seul angle.
Notre mission est ainsi double : d'une part, nous voulons contribuer de manière significative au travail de déconstruction des images négatives liées au continent africain et ancrées dans l'imaginaire occidental, d'autre part, notre travail vise à promouvoir les photographes qui, avec sensibilité et regard aiguisé, sont en mesure de nous offrir une alternative de qualité aux visions misérabilistes de l'Afrique que les médias nous ressassent à profusion. C
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et entre autres le travail de Mouna Karray
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Murmurer
Mouna Karray
Jusqu'en 1886, le port de Sfax était constitué d'un simple appontement en bois. Les opérations d’élargissement du port par les Français se sont succédé pour faire de Sfax un grand port d’exportation d’huile d’olive, d’alfa et surtout de phosphates...
Dès l’indépendance en 1956, l’Etat tunisien a poursuivi le développement de la zone portuaire en y implantant une grande usine de traitement de phosphate.
En 1991, l’importance de la pollution du littoral sfaxien consécutive aux activités chimiques du port a conduit à la fermeture des usines.
Avant d’être totalement rasée en 2008, cette zone était restée abandonnée et interdite. Seuls avaient résisté des fragments énigmatiques de murs délabrés sur ce lieu tiraillé entre passé parfois tragique et avenir incertain…De ces fragments disparus, mes photos gardent la mémoire.
En 2009, j’ai photographié d’autres quartiers de la ville de Sfax, résidentiels ceux-là.
En parcourant la ville, j’ai été frappée par la correspondance entre les pans de murs du port et ceux qui jalonnent les rues, morceaux d’enceinte, abandonnés ou vaguement réparés, dans l’incapacité de signifier leur raison d’être ou d’avoir été…ni le sort ou le destin qui leur est réservé.
Mes photos témoignent de l’incertitude tant de leur identité que de leur avenir…
Mouna Karray
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