"Nicolas Sarkozy a prétendu s'inspirer de son concept de « politique de civilisation » visant « à remettre l'homme au centre de la politique, en tant que fin et moyen, et à promouvoir le bien-vivre au lieu du bien-être ». Un emprunt qui a laissé l'intellectuel sceptique : « Je ne peux exclure que M. Sarkozy réoriente s...a politique dans ce sens, mais il ne l'a pas montré jusqu'à présent et n'en donne aucun signe. »
Le concept de complexité qu'il entend substituer au vieux principe cartésien de spécialisation et de réduction de la réalité observée à des éléments simples a d'abord séduit les chercheurs des sciences dures qui entreprenaient de redéfinir leurs disciplines, puis ceux des sciences humaines - dites « molles » - qui avaient eu tendance à s'enfermer au contraire dans une spécialisation accrue, finissant par confondre la délimitation de leur discipline avec les murs de leurs laboratoires. Edgar Morin, qui a longtemps souffert d'une image d'amateur et de marginal dans son milieu professionnel, est aujourd'hui un penseur reconnu, commenté, célébré du Vieux Continent au Nouveau Monde ; une sorte de grand sachem dont tout le monde, du professeur de collège au chef de l'Etat, invoque l'autorité. En 2007, Nicolas Sarkozy a prétendu s'inspirer de son concept de « politique de civilisation » visant « à remettre l'homme au centre de la politique, en tant que fin et moyen, et à promouvoir le bien-vivre au lieu du bien-être ». Un emprunt qui a laissé l'intellectuel sceptique : « Je ne peux exclure que M. Sarkozy réoriente sa politique dans ce sens, mais il ne l'a pas montré jusqu'à présent et n'en donne aucun signe. »bibliobs.nouvelobs.com
De la sociologie appliquée à la culture populaire jusqu'à la philosophie de la connaissance, cet esprit insatiable est devenu une référence
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