itinéraire d'un feuilleton - quelques indices
« L’Ecole de Nice a trop duré »
Alors : « L’Ecole de Nice a trop duré » est une phrase récurrente dans la bouche de pas mal d’artistes de ladite, et Alexandre de la Salle, qui a perpétué le mouvement au fil des années, a décidé de profiter de la fin de l’exposition « Cinquante ans de l’Ecole de Nice », que Mireille et Philippe Rétif l’ont aimablement invité à organiser, pour y accomplir le même genre de rupture symbolique, le samedi 4 décembre 2010, à 11h. Rupture pas triste, mais féconde de tout l’avenir.
www.youtube.com/watch?v=prABQS-s5AQ&feature=related
rencontrer
série de vidéos mise en ligne par le musée RETIF
rencontre, intrevues avec Chubac, Sosno, Serge III, Fluxus, Ben ....
Un superbe travail qui raconte autrement ...
Suggestions
retrouver aussi les videos et interview par france delville
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ECOLE DE
Jean Mas
Dans le cadre de l’exposition 50 ans de l’Ecole de Nice organisée par le Musée Rétif, France Delville réalise pour Art Côte d’Azur (...)
(...)
Dissolution de l’Ecole de Nice
La chose aura donc lieu le samedi 4 décembre 2010 à 10h30 au Musée Rétif, à coups de déclarations des artistes sur le thème, et d’une action flambante de Jean Mas sur sa « Crèche de l’Ecole de Nice » (2004), dans laquelle il a installé un certain nombre de personnages du « monde de l’Ecole de Nice ».
Monde varié et ludique composé comme il se doit d’humains, d’animaux et d’objets, associés sur le mode polysémique cher à Jean.
Ce sera donc un événement. Et qui fera écho à celui du 27 novembre 1970 que Danièle Giraudy a heureusement chroniqué en ces termes : "Entrez, entrez, messieurs dames, dans le grand cirque de Milan. Venez voir comme on emballe, flambe, poubelle, crie, expanse, feudartifice, tire, gicle, lacère. La fanfare municipale ouvre la marche".
C’est en fanfare qu’on inaugurait en effet, ce 27 novembre dernier, devant 5000 personnes, à la Rotonda della Besana, l’exposition du 10e anniversaire du Nouveau Réalisme qui regroupait les œuvres historiques, suspendues dans l’espace, du mouvement artistique européen le plus important depuis la guerre. Fondé à Paris par son théoricien Pierre Restany, le 26 octobre 1960, il groupait autour d’Yves Klein les douze artistes signataires du manifeste définissant la singularité collective, à 40 degrés au-dessus de Dada, qui les poussait vers le folklore urbain, contre la vogue de l’abstraction subjective.
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SERGE III
SERGE III nous manque et nous manquera, de par son franc-parler, son audace d’anar et sa fidélité sans faille à un « fluxus » pur et dur, un fluxus politique qu’il a peut-être inventé. En ces temps de fièvres nationalistes, sa série d’objets tricolores, y compris le Drapeau, est des plus savoureuses.
- « Drapeaux pour le centenaire de Sedan 1870-1970, 1970 », catalogue « Ecole de Nice, Serge III », Z’ Editions, à l’occasion de l’exposition « Ecole de Nice : Serge III » à la Galerie d’Art contemporain des Musées de Nice (mars-avril 1988)
- « Le violon-urinoir » 2005, œuvre offerte par Serge III à Pierre Pinoncelli pour son premier « procès-urinoir », photo Archives Pierre Pinoncelli, œuvre présente au Musée Rétif dans l’exposition « 50 ans de l’Ecole de Nice ».
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