les problèmes des sciences du vivant sont un microcosme où se reflètent les problèmes philosophiques et sociaux plus vastes qui nous sollicitent aujourd’hui
Plasticité du vivant, des sciences et des métaphores de connaissance
J’ai voulu, en ouverture, insister sur ce que la biologie devient de plus en plus la scène où se reflètent avec le plus d’acuité les métaphores et les sensibilités de la pensée contemporaine. Dans ce rôle, elle remplace peu à peu la physique, qui sert de point de référence depuis plus d’un siècle. Réciproquement, ce qui est en train de se produire dans les sciences de la société d’une part et dans les sciences de la cognition de l’autre, et qu’inclut dans un sens large les sciences du vivant, est le reflet d’un profond changement dans la pensée moderne.
Pour le dire autrement, les problèmes des sciences du vivant sont un microcosme où se reflètent les problèmes philosophiques et sociaux plus vastes qui nous sollicitent aujourd’hui. La manière dont on considère les systèmes naturels et les organismes vivants va conditionner nos rapports avec les êtres sensibles, la vie, l’environnement, et la communication entre les humains. Il s’agit en particulier d’explorer les pointes les plus avancées de ce changement et de réfléchir sur ses enjeux et ses conséquences aux échelles plus vastes de la culture et de la société. Pour ma part, j’ai la conviction profonde que l’étude des capacités organisationnelles et perceptives du vivant, de son fonctionnement complexe et plastique, doit être soustraite du contexte mécaniste et réductionniste dans lequel elle a été considérée c
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