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Traverses transdisciplinaires

Blog du site www.caravancafe-des-arts.com. Caravancafé est soutenu en particulier par Basarab Nicolescu, Physicien Théoricien, Président du Centre International de Recherches et Etudes Transdisciplinaires . Le Projet "circulations" est parrainé par Sayed Raza, peintre indien - Ce projet transculturel : art actuel - science - est emblématique du site - De nombreux acteurs culturels, artistes et chercheurs soutiennent aussi ce projet.
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lundi 17 novembre 2014

souad mani, artiste

 








Dans le cadre du projet "tissages/circulations" organisé par caravan







A travers mes recherches plastiques, je scrute les différentes modalités du réel. Je m'intéresse actuellement aux potentialités des réseaux sociaux, du web, aux interfaces mobiles et au travail collaboratif. Mon travail est multidisciplinaire, il touche la photo, l'installation, la vidéo, le web, le land art, … Via mon projet "Elle M'aime" je noue des relations avec de multiples personnes de profils différents à travers le monde et à l'aide de diverses interfaces de communication pour voir dans quelle mesure je peux provoquer des relations fécondes.

"Elle M'aime" - projet plastique relationnel - s'engage dans un processus de pollinisation. "Elle M'aime", reflète le rôle d'un grain de pollen fixé sur les territoires de mes collaborateurs. Il se fertilise et entraine des TRAJETS avec certains et périt en route avec d'autres. Ce projet s'ouvre sur l'univers dans le temps et l'espace. Les voyages effectués laissent des traces sur des cartes géo-localisables et sur des différents réseaux. « Elle M’aime » produit des œuvres sur de multiples « territoires ».



"Elle M'aime"

 En savoir plus sur ce projet sur le site de souad mani





Entre elle(s)


 Entre elle(s)…#tunisiennes

Une présence occasionnelle…Que faire ? Qui est ce ?

Une différence

Un échange salutaire

Une controverse

Un abandon de statuts

Une impasse

Un entêtement

Un regard, des regards

Une phrase « …et mes yeux !» …Elle

Une redite

Une résonance

Un événement

Un appel

Un tête à tête

Un silence…

Une réticence

Une confrontation

Une question, deux, trois, quatre,…Elle

Une absence
lire la suite sur son site







Temps augmenté. Installation interactive 


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Rencontre/tissages - collaboration entre souad mani, plasticienne et carol shapiro


 
dans le cadre de l'expo CIRCUMAMBULATION
Avec le Groupe Talan Evénement organisé par la Galerie AGorgi
 


"Souvenirs du présent" from souad mani on Vimeo.
" Souad, je te parle directement, parce que ces mots retournent vers, retrouvent ce chemin que tu as déjà parcouru et je t’y reconnais, je crois.
Longtemps après, dans ce présent indécidable indiscernable qui déracine les concepts pesants.
Il y a ce bleu, qui va revenir, cette ville, ces amis que tu vas retrouver. On avance dans des cités brillantes, trop parfois, des villes qui abreuvent plus que la soif. Des villes qui assomment à force d’images, de marchandises.
Mais cette route bleu-nuit que tu recommençais chaque soir ne vendait rien. Elle conduisait des pèlerins inconnus dans ses ondulations.
Ils avancent et reviennent et cette méditation silencieuse invente un déjà vu, reconnait ce déjà vu toujours ressenti quand la perception s’est approfondie, quand on a perdu son chemin un moment, puis retrouvé le signe d’un oiseau. Retrouvé le regard posé sur un feuillage, un ciel, un itinéraire." carol shapiro
http://fragmentsdincertitude.blogspot.fr/2014/04/la-route-bleu-nuit-vers-souad-mani.html

Images: Souad Mani
Assistance Technique: Ahmed Sghaier
Technique: Photos morphing
Durée: 6mn
Année: 2014



 





La route-bleu nuit- vers souad mani
Pour souad mani
commencé le 18 avril 2014,
dans le cadre d'un travail/collaboration #tissage en chemin

Photos SOUAD MANI




Je la reconnais cette route, je t’y retrouve, posée, absente, mais infiniment là, dans ce bleu qui te ramènes à l’orée de ton vrai voyage. Là où tu reviens toujours, où que tu sois.
Là où se penchent les herbes, vers là où la brise respire.
Comme un espace reconnu, déjà oublié mais toujours reconnu.
Un signe d’enfance toujours présent. Un moment d’interlude que tu reconnais, comme les vitraux d’un temple, les colonnes, les arcades, les dunes, l’art des mosaïques des murs, les rivages. Les arbres. Temples vivants qui redisent leur force intouchable.
Nous sommes porteurs de ce monde légendaire, né avant nous-mêmes, apparu dans le langage de nos ancêtres qui parlaient déjà de notre venue, de nos premiers pas, de leurs prochains gestes à travers nous.

Depuis des milliards d’années la transmission s’est faite, de la première cellule à nous, qui cherchions la mer dans ses rythmes, qui entendons encore son pas dans le flot.
Sa respiration.
Déjà vu, devant un lieu, une forêt, un chemin, un geste, un regard, qui nous ramène à cet espace imaginaire qui se perpétue, toujours ; impermanents mais aussi enraciné à l’orée de nos souvenirs
Transformés, toujours bousculés par les flots de monde, par les rires malvenus, par les sourires indécidables, par les gestes surs. Et nous allons, vers cet espace.
Intime. Connu de nous seuls, où la nature s’apaise, où ce qui se dit est protégé, entouré, adouci par la clarté de l’air, par la douceur du bleu.
Sur cette route, Souad, tu as dû retrouver les esprits/pensées de tout un siècle, les murmures de tous les conciliabules, puis d’un coup, peut-être, ce silence frais qui répare.
Nous sommes emportés dans les gravitations de l’univers, venus d’on ne sait quel geste et commencement ? Et nous partageons nos méandres avec l’ami, le proche, l’étranger même, qui habite cette terre qui se déploie dans un scintillement indéfini. Si proche.
Nous ne trouvons jamais cette réalité qui serait fixe, indestructible, juste une impermanence vivante qui grandit, déploie ses ramures, enfouies et libérées, autres murmures et expériences que le chemin bleu-nuit révèle.

Au-delà du réel, toujours dans une réalité auto prophétisée, toujours parcourus par la poésie du moment, à l’affut d’une parole venue de je ne sais quel arbre, de quelle fontaine, nous parcourons le monde, lisons les auteurs qui nous précèdent qui cartographient les lignes de fuite et de sens…

Avançons.
Et regardez ce bleu, cette route qui invente ses futurs à mesure, mais à la fois redit l’instant. Recommence le paragraphe d’un livre aimé et reconnu.
Regardez ce bleu et ce chemin qui s’y engage ; s’y perd. Y renait. Délivre ses joies silencieuses comme le chant d’un santour.
Comme le son d’un Luth, Comme la voix d’un passant retrouvé.


Et il y a cette étincelle, toujours, ce mouvement capté qui nous signifie en nous faisant signe. Comme une réponse toujours attendue et toujours reconnue. Jamais nommée… Juste frôlée…
Et cette route de terre et de feu, de force et de lumière qui absorbe les orages et protège les brindilles, parfois.
Parfois aussi, se déchainent les ouragans de l’interrogation.

Laissons alors passer ces doutes trop déchirants, juste laisser se faufiler les questionnements qui auréolent le jour d’un miracle toujours se faisant. Le doute impalpable qui éclaire et ouvre des passages nouveaux. Géographies fractales et toujours renouvelées .

Souad, je te parle directement, parce que ces mots retournent vers, retrouvent ce chemin que tu as déjà parcouru et je t’y reconnais, je crois.
Longtemps après, dans ce présent indécidable indiscernable qui déracine les concepts pesants.
Il y a ce bleu, qui va revenir, cette ville, ces amis que tu vas retrouver. On avance dans des cités brillantes, trop parfois, des villes qui abreuvent plus que la soif. Des villes qui assomment à force d’images, de marchandises.

Mais cette route bleu-nuit que tu recommençais chaque soir ne vendait rien. Elle conduisait des pèlerins inconnus dans ses ondulations.


Ils avancent et reviennent et cette méditation silencieuse invente un déjà vu, reconnait ce déjà vu toujours ressenti quand la perception s’est approfondie, quand on a perdu son chemin un moment, puis retrouvé le signe d’un oiseau. Retrouvé le regard posé sur un feuillage, un ciel, un itinéraire.

L’illusion nous invente, parfois se perd elle-même quand la lucidité se laisse piétiner, mais à la fois, je parle de l’illusion quotidienne, à la mesure de notre chemin quotidien, elle donne matière vivante à la vie, avec ses désirs et ses peurs. Ces joies, ces amours inexplicables. Couleurs et ombrages d’un ressac d’herbes de minuit. Poésie. Au-delà.

L’illusion nous raconte ce que nous sommes, nous éclaire et rassure et souvent ne fait que doubler le voile de la réalité que la perception voyageuse renouvelle sans cesse. Sur une route bleu-nuit. Parfois.


( à suivre selon les traverses ?)



carol shapiro
LIRE la suite sur le blog de carol shaoiro
 










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samedi 31 mai 2014

Origins où l’histoire de nos origines quantiques







 Imaginé par Marie-Odile Monchicourt

pour soutenir :
http://fr.ulule.com/origins-spectacle/

Relevé sur http://origins.methylene.fr/?page_id=75

L’action se déroule au IXe millénaire. Sur les hauts plateaux des Andes, dans les ruines des grands télescopes d’aujourd’hui vit une petite communauté humaine.
roi-6x62

Ces cinq hommes et femmes ont renoncé à toutes les technologies qui ont révolutionné le 3e millénaire. Ils ont en revanche développé toutes leurs fonctions sensorielles et disposent ainsi d’une grande faculté de perception, de mémoire et de souplesse corporelle. Ils vivent entourés de lézards parthénogénétiques dont ils se nourrissent tout en préservant l’équilibre de leur niche écologique. Proches des étoiles, ils ont une conscience aiguë de leur appartenance à l’Univers.
Tout à coup, dans un fracas épouvantable, un objet s’écrase à proximité. Nos cinq héros sont saisis par la peur. Ils savent que des débris d’objets envoyés dans l’espace il y a 6.000 ans, tombent encore sur terre sous forme de météores. Un seul membre de cette petite tribu prendra la décision de s’en rapprocher. Il s’agit de la jeune aveugle, la belle Kocha qui a perdu la vue à l’âge de cinq ans en regardant une éclipse de soleil. Elle entend, ressent, comprend tout plus vite que les autres. Après avoir examiné le satellite avec beaucoup de précaution, elle annoncera à ses congénères qu’il s’agit bien d’un satellite datant du 3e millénaire, portant en son coeur toutes les connaissances de notre civilisation d’aujourd’hui. Stupéfaits, les héros découvrent ainsi notre vision du monde à travers notamment les figures de grandes personnalités scientifiques qui apparaissent en hologrammes. Ces derniers nous apprennent que la matière dont nous sommes faits est née du vide. Ils nous interrogent sur l’origine de notre conscience capable d’observer l’Univers dans sa globalité. Nos héros du IXe millénaire (danseurs et acrobates) traduisent à leur manière ces émotions étranges et vertigineuses que l’on éprouve quand on a l’impression de toucher à quelque chose de son humanité la plus intime.

Le dispositif scénique

Le rapport public – scène se joue à l’échelle humaine. Nous privilégions les salles de dimension moyenne pour que le spectateur soit au plus près des artistes sur scène et se sente totalement immergé dans les images et le son.

DSCF7408 
Nos rescapés du IXe millénaire naviguent dans les cimes, proches des étoiles et du ciel. Une structure aérienne mobile sera construite et fixée dans les cintres. Elle sera constituée principalement d’éléments métalliques, mâts, escaliers, rampes, cordes… Elle représente leur habitat probablement dans les ruines d’un grand télescope du IIIe millénaire. Le satellite est un élément central du scénario ; pour autant il s’effondrera plus loin dans la plaine, à l’horizon. Sa présence sur le plateau sera donc suggérée, notamment par un travail très précis de la lumière et grâce à une spatialisation sonore.

 lire la suite sur http://origins.methylene.fr/?page_id=75
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samedi 26 avril 2014

The Valley of Astonishment Une recherche théâtrale de Peter Brook et Marie-Hélène Estienne




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vendredi 25 avril 2014

Véronique Champollion - dissémination Avril : présentation de Giovani Bai - le musée sans lieu ni œuvres





Dans le cadre du thème d'avril de la web-association des auteurs, proposé par Carol Shapiro, je pense à cette vidéo de Giovanni Bai, dans laquelle le va-et-vient d'une fragile et incertaine petite balle de part et d'autre d'un filet est converti en musique. J'aime cette idée que la frontière peut devenir tremplin et source de créativité.

Giovanni Bai a filmé et créé à partir de la performance de Zapruder,
c'était à Milan, le 6 avril 2013 organisé par l'association Careof
 
Suite per tennis da tavolo e organo - 2013

 


Giovanni Bai est le créateur de Museo Teo, "le musée sans lieu ni œuvres", assoc d'artistes à Milan. Il est artiste et sociologue et il enseigne la sociologie dans un lycée artistique et à l'université à Milan.
Sa pratique comprend : peinture, peinture numérique, photographie, vidéo, performance et installation.
 
Mis en en Ligne par caravan pour Véronique Champollion
 





























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mardi 22 avril 2014

Nouvelles histoires de fantômes, Palais de Tokyo par Georges Didi-Huberman - vidéo de Christine Ulivucci






Exposition Nouvelles histoires de fantômes, par Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger, du 14 février au 7 septembre au Palais de Tokyo, Paris XVIe,  www.palaisdetokyo.com

Film et photos de Christine Ulivucci


























































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vendredi 18 avril 2014

Véronique Champollion, plasticienne

Dans le cadre du projet tissages  organisé par caravan
Voir la liste 

Champollion sur le site de caravan


Véronique Champollion.
 
v.champollion@orange.fr


Deux expériences peuvent éclairer ma pratique actuelle.

À trois ans, je peins puis découpe des fleurs en papier pour les coller sur une plante verte, un caoutchouc que je trouvais triste.

Plus tard, je crayonne pendant le cours de communication visuelle option sémiologie, aux Arts déco, et décide de dessiner à la manière d'Hubert Robert.

Mes premières peintures exécutées devant la télévision étaient un jeu de saturation de signifiants arbitraires au point que la polysémie qui aurait pu découler des rapports de ces signes entre eux se réduisait à un seul signifié : matraquage d'images, voir parfois chatoiement d'un tapis oriental compliqué.

Compliqué ?

Bornons-nous, au point de vue cosmique, à accepter ce qui est, compliqué de ce qui peut être. Le réel est l'asymptote du possible ; le point de rencontre est à l'extrémité de l'infini. (Victor Hugo, Les travailleurs de la mer)

Je continue donc à mettre des fleurs sur l'arbre à caoutchouc, et à jongler avec les signes, photos, images récupérées ou peintes souvent façon XVIIIe et considère, toujours avec Hugo :

Puisqu'il y a la comète, il peut bien y avoir le python. Le bout de l'ombre ne peut pas plus être trouvé que le bout de la lumière.





























vendredi 11 avril 2014

Chroniques de France Delville ( De la Salle) sur Art Côte d'Azur




 
































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lundi 7 avril 2014

lundi 10 février 2014

Rencontre : "tissage" toile de Carol shapiro sur une toile de Carl Heywards.





Rencontre : "tissage" toile de Carol shapiro sur une toile de Carl Heywards.

et parfois le son traverse

C'est un moment inattendu, parfois d'un coup, la peinture fait signe. On se retrouve porté. Au sol, devant une planche de bois qui ne demande rien. A chercher des couleurs, à prendre les matières dans le coin d'une pièce.. Et puis, "dans le jardin" d'un coup, les signes se placent s'entrecroisent s'intriguent mutuellement. L'autre soir une toile est arrivée sur le bois, venue en écho à une toile de Carl Heyward croisée sur les lignes de partage du sens ...

La peinture parfois vous fait signe dans l'instant d'une rencontre...le web et ses territoires entrecroisés laisse parfois, et souvent émerger des passages


and sometimes the sound passes through

This is an unexpected time, a sudden occurrence; painting gives us a sign : We find ourselves focused; on the ground, in front of a wooden board that asks nothing; searching for colors; taking the materials to the corner of a room ... and then, "in the garden", an immediacy: the signs, pieces and fragments arrange themselves in an intriguing manner and intersect each other. The other night a painting arrived on the wood, echoing a painting of Carl Heyward across the dividing lines of the traditional utility of the web ...


Painting sometimes transports one back in time for a meeting ... a reconciliation; the electronic web and it's interlocking silken threads transports beyond known territories and restrictive boundaries, and often transcendent passages emerge...

traduction C.Heyward.


cliquer pour agrandir

shapiro -parfois le son traverse
Carol s.. et parfois le son traverse : encres brouillons équation et carte marines sur bois


en résonance avec :


Carl Heywards





















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Carl Heyward, artist/writer





 


RELEVE sur www.caravancafe-des-arts.com/Carl-Heywards

Carl Heyward, artist/writer
Le retrouver sur Facebook
Spontaneouscombustionlanguageimagelab/
Interview with Carl Heyward
Highbrowmagazine.com
Blackartinamerica
A shorthand of desire: THE ART OF KATRIEN DE BLAUWER
www.artslant.com/
contact : artspeak2020@yahoo.com



Carl Heyward, brasseur, agitateur – un regard éloigné, une rencontre étonnante


J’ai rencontré Carl Heywards il y a peu de temps. Il est arrivé, à un carrefour de FB, dans l’espace arpenté par les artistes, un lieu différent aux multiples corridors, où des artistes tissent ...
Il est apparu tel une tempête, avec à ses côtés des centaines d’artistes dont il collecte, publie, raconte le travail. Des artistes qu’il interroge dans la trame de leur art avec divers projets qui impliquent une spontanéité et une ouverture.* Il a un talent/expérience/ parcours reconnu, mais il semble proche des artistes émergents qu’il rencontre au travers de ses expériences collectives.

Carl Heywards n’est pas un artiste narcissique, il écoute et partage. Il ouvre des chemins. Remue les territoires endormis.

Son travail porte aussi en lui cette ouverture. Placé au carrefours des cultures, son travail raconte le métro, la route, les combats. La force de l'art dans la toumente.puis l'ouverture. Au travers d’une oeuvre sensible ou le passé parle aussi, au travers de papiers et matières qu’il collecte. Où le questionnement rencontre le jeu, démonte les artifices.
Il semble qu’il soit un vrai passeur. Pour les autres et dans son œuvre.




carol shapiro 30 aout 2013



Carl Heyward: brewer, agitator - a distant look

I met Carl Heyward recently. He arrived at a crossroads of FB in the area surveyed by the artists, a different place with many corridors, where artists weave and stir and conjure.

He came like a storm, and at his side, hundreds of artists he collects, publishes, and supports in a variety of projects. He has involved diverse artists in various creative projects that involve spontaneity and openness. Heyward is an established artist, his talent is widely recognized, but he remains close to emerging artists he's met through his collective experiences and continues to nurture.

Carl Heyward is not a narcissistic artist, he listens and shares. He opens paths; awakens sleeping territories .

His work places him squarely in the center of this opening. Placed at the crossroads of cultures, his work speaks of the metro, the road, of conflict, of the topical and the ethereal. The power of art is the testament and is the opening. His is a sensitive work where the past speaks through papers, hands, glue, gestures and in the materials he collects.

He seems to be a true traveler, a transporter of time moving through meaning and imagery.

Translation Carl Heywards



Une question, pour mieux rencontrer...

You work in various projects that connect artists from around the world through social networks and beyond. I have seen your activity starts beautiful circulations.? I feel that connect people in the movement is part of your artistic work. Standing relationship "between" is an open space where your work is created. Can you tell us more?

Carl Heyward :I am energized by the reciprocal process of giving and taking...giving to receive...energized in that I am constantly learning new techniques, new media, new ways to see, learning and growing and by sharing that enthusiasm I continue to grow, and not just as an artist, but as a human being.
After many years of image making I begin to see the connection between seeing, doing, thinking; that the execution of a concept is dependent upon numerous factors that can combine seamlessly to produce a work that is informed by intellectual, psychic, moral, spiritual even political ambitions because all of these factors and more are elements of reality and shared experience filtered through subjective perception and selection; of choice and sensitivity...of seeing and being.
I feed off the energy of collaborative investigation, the seeking is the object; technical excellence is of course important, but the act of gathering and respecting the place of connection at various levels of accomplishment is both humbling and rewarding.
Perhaps I am a social hermit; one who values the virtues of absolute solitude and personal isolation while simultaneously drawn to the benefit of selective group interaction, just another conflicted human being, actually...

Carl Heyward August, 2013
san francisco






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LES PROJETS avec des plasticiens écrivains du internationaux réunis via FB et autres..

Ses projets sur fb. mail art "secousses" KNEE (jerk) fragmentation PROJECT (mail art) PHASE II
Voir les travaux

et"spon", works on progress sur la "rêverie"

During the past four years spontaneous combustion language/image lab has reached a number of artists, musicians, writers and those interested in the development of the arts through exposure of emerging and established artists in diverse media
reminder of the spon mission: process, stream-of-consciousness, works-in-progress, experiment, question, take a risk, pass it on we ask your continued participation, collaboration and witness ..


Au cours des quatre dernières années, le laboratoire de combustion spontanée a atteint un certain nombre d'artistes, musiciens, écrivains et ceux qui s'intéressent au développement des arts à travers une exposition d'artistes émergents et établis dans divers medias
Rappel de la mission spon: processus, flux-de conscience, les travaux en cours, expérience, question, prennent un risque, transmettent.
Nous demandons votre participation, collaboration et témoignage ..

Les travaux Spon

Tous les travaux des artistes participants


TRAVAUX PERSONNELS

artist/writer in San Francisco;
exhibited mixed-media paintings and artists’ books internationally;

collected by institutions and individuals:
The Sackner Archives, Califia Books, The New Museum of Art (NY), SF Museum Modern Art Library, SF Art Institute, SF Academy of Art University, Yale University Art Library, The Australian National Gallery and Sonoma County Museum of Modern Art ; taught History of Art Criticism

Film /Video Production

Thesis Writing & Presentation@SF Academy of Art University MFA Program;
Artspeak ABC TV and Viacom SF, interviews and conversation with performance demonstrations. Artspeak distributed by MWF Video NY@Video Data Bank Rochester School of Art.
His work in performance includes collaborative grants New Performance, National Endowment for the Arts; Rene Yanez /Fusion Visual Theater.
Arts interviews include Diamonda Galas, Frank Zappa, Carolee Schneemann (Interventions and Imaging Her Own Erotics/ Art Papers interviews), The Dark Bob, Philip Glass, Robert Wilson, Karen Finley, John Sex, Luis Valdez (High Performance interview/The Citizen Artist) and John Giorno.
Work in print & electronic journalism: appearances in Rolling Stone, Artweek, Artscribe International, SF Bayview Newspaper, Art Com, Metier. Served on Advisory Board Artists’ Television Access, SF Art Institute’s Artists’ Committee; alternate for the California Arts Commission and received an NEA Arts Administration Fellowship
Exhibited at Bonnafont Gallery, SF (new mixed-media works) July 2011 and SHATTERED exhibition at Marin MOCA curated by arts critic Kenneth Baker; exhibited in Italy: BUS PORTRAITS April 2013 Garage 21 Ceglie Mesapica ;DOUBLE SOLO EXHIBITIONS: Mixed-Media Works at Scaramuzza Contemporary Arts in Lecce curated by Monica Lisi; Two-person exhibition with Crane at Pambula, New South Wales in 2015: ZIMBABWE (two-step); THE DRAWING BOX exhibitions in Mumbai, Ireland and other international sites; travels KNEE(jerk) FRAGMENTATION Project in 2015.

PHOTOGRAPHIE

Out with the color, bring on the gray
Leah Garchik
Public transportation gets around, even to Europe. "Bus Portraits," a show of works shot on Muni by San Francisco artist Carl Heyward, will be at the Garage 21 gallery in Ceglie Messapica, Italy, in April. Some of the portraits were made from the back; others are face forward. But most of the subjects, says the photographer, "were not aware that they were being photographed, which I believe is essential to the integrity of these honest, candid and unguarded works." (This statement, of course, does not apply to Muni's own cameras, capturing moving images of everyday life onboard.) Says the artist, "I am struck by the adamant presence of solitude, the demand for a sense of safety and distance even when we are stacked one upon the other on public transit."
Heyward is hoping to show them one day in a San Francisco gallery


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PEINTURES ET COLLAGES




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Interview de Carl Heywards par Claudio Parentela


q)For the people who don't know your work - how would you describe it ?

I am a mixed-media artist with an interest in juxtaposition of imagery and themes through various media; there is something appealing to me in the combination of fractured or fragmented images that coalesce into something new and different especially in that the "rough-edges" of the units have meaning and can't be broken down any further as "morpheme" in language; these visual units are then put together with other, often dissimilar, morphemes producing something between the lines, so to speak; an alchemy beyond intention; the parts not distilled, but united with other units of visual meaning, information producing a higher plane of communication.

q)What are the key themes running through your practice?

Ethnicity, topical items, separation, exclusion, cultural absurdities, language-based gestures, art history what's in the news at the moment or on my mind; there is a great pleasure in improvisation which recalls my musical youth playing in all sorts of situations, the most satisfying being

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