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Circulations - appel à contribution 2010-14 |
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Ateliers et espaces de création
Journal - traversées
Dans le cadre du projet "tissages/circulations" organisé par caravan
A travers mes recherches plastiques,
je scrute les différentes modalités du réel. Je m'intéresse actuellement aux
potentialités des réseaux sociaux, du web, aux interfaces mobiles et au travail
collaboratif. Mon travail est multidisciplinaire, il touche la photo,
l'installation, la vidéo, le web, le land art, … Via mon projet "Elle
M'aime" je noue des relations avec de multiples personnes de profils
différents à travers le monde et à l'aide de diverses interfaces de
communication pour voir dans quelle mesure je peux provoquer des relations
fécondes.
"Elle M'aime" - projet plastique relationnel - s'engage dans un processus de pollinisation. "Elle M'aime", reflète le rôle d'un grain de pollen fixé sur les territoires de mes collaborateurs. Il se fertilise et entraine des TRAJETS avec certains et périt en route avec d'autres. Ce projet s'ouvre sur l'univers dans le temps et l'espace. Les voyages effectués laissent des traces sur des cartes géo-localisables et sur des différents réseaux. « Elle M’aime » produit des œuvres sur de multiples « territoires ».
"Elle M'aime" - projet plastique relationnel - s'engage dans un processus de pollinisation. "Elle M'aime", reflète le rôle d'un grain de pollen fixé sur les territoires de mes collaborateurs. Il se fertilise et entraine des TRAJETS avec certains et périt en route avec d'autres. Ce projet s'ouvre sur l'univers dans le temps et l'espace. Les voyages effectués laissent des traces sur des cartes géo-localisables et sur des différents réseaux. « Elle M’aime » produit des œuvres sur de multiples « territoires ».
En savoir plus sur ce projet sur le site de souad mani
Entre elle(s) |
Entre elle(s)…#tunisiennes
Une présence occasionnelle…Que faire ? Qui est ce ?
Une différence
Un échange salutaire
Une controverse
Un abandon de statuts
Une impasse
Un entêtement
Un regard, des regards
Une phrase « …et mes yeux !» …Elle
Une redite
Une résonance
Un événement
Un appel
Un tête à tête
Un silence…
Une réticence
Une confrontation
Une question, deux, trois, quatre,…Elle
Une absence
lire la suite sur son site
Une présence occasionnelle…Que faire ? Qui est ce ?
Une différence
Un échange salutaire
Une controverse
Un abandon de statuts
Une impasse
Un entêtement
Un regard, des regards
Une phrase « …et mes yeux !» …Elle
Une redite
Une résonance
Un événement
Un appel
Un tête à tête
Un silence…
Une réticence
Une confrontation
Une question, deux, trois, quatre,…Elle
Une absence
lire la suite sur son site
Temps augmenté. Installation interactive |
Voir la suite sur caravan
Rencontre/tissages -
collaboration entre souad
mani, plasticienne et carol shapiro
dans le cadre de l'expo CIRCUMAMBULATION
Avec le Groupe Talan Evénement organisé par la Galerie AGorgi
Avec le Groupe Talan Evénement organisé par la Galerie AGorgi
"Souvenirs du présent" from souad mani on Vimeo.
" Souad, je te parle directement, parce que ces mots retournent vers, retrouvent ce chemin que tu as déjà parcouru et je t’y reconnais, je crois.
Longtemps après, dans ce présent indécidable indiscernable qui déracine les concepts pesants.
Il y a ce bleu, qui va revenir, cette ville, ces amis que tu vas retrouver. On avance dans des cités brillantes, trop parfois, des villes qui abreuvent plus que la soif. Des villes qui assomment à force d’images, de marchandises.
Mais cette route bleu-nuit que tu recommençais chaque soir ne vendait rien. Elle conduisait des pèlerins inconnus dans ses ondulations.
Ils avancent et reviennent et cette méditation silencieuse invente un déjà vu, reconnait ce déjà vu toujours ressenti quand la perception s’est approfondie, quand on a perdu son chemin un moment, puis retrouvé le signe d’un oiseau. Retrouvé le regard posé sur un feuillage, un ciel, un itinéraire." carol shapiro
http://fragmentsdincertitude.blogspot.fr/2014/04/la-route-bleu-nuit-vers-souad-mani.html
Images: Souad Mani
Assistance Technique: Ahmed Sghaier
Technique: Photos morphing
Durée: 6mn
Année: 2014
La route-bleu nuit- vers souad mani
Je la reconnais cette route, je t’y retrouve, posée, absente, mais infiniment là, dans ce bleu qui te ramènes à l’orée de ton vrai voyage. Là où tu reviens toujours, où que tu sois.
Là où se penchent les herbes, vers là où la brise respire.
Comme un espace reconnu, déjà oublié mais toujours reconnu.
Un signe d’enfance toujours présent. Un moment d’interlude que tu reconnais, comme les vitraux d’un temple, les colonnes, les arcades, les dunes, l’art des mosaïques des murs, les rivages. Les arbres. Temples vivants qui redisent leur force intouchable.
Nous sommes porteurs de ce monde légendaire, né avant nous-mêmes, apparu dans le langage de nos ancêtres qui parlaient déjà de notre venue, de nos premiers pas, de leurs prochains gestes à travers nous.
Depuis des milliards d’années la transmission s’est faite, de la première cellule à nous, qui cherchions la mer dans ses rythmes, qui entendons encore son pas dans le flot.
Sa respiration. Déjà vu, devant un lieu, une forêt, un chemin, un geste, un regard, qui nous ramène à cet espace imaginaire qui se perpétue, toujours ; impermanents mais aussi enraciné à l’orée de nos souvenirs
Transformés, toujours bousculés par les flots de monde, par les rires malvenus, par les sourires indécidables, par les gestes surs. Et nous allons, vers cet espace.
Intime. Connu de nous seuls, où la nature s’apaise, où ce qui se dit est protégé, entouré, adouci par la clarté de l’air, par la douceur du bleu.
Sur cette route, Souad, tu as dû retrouver les esprits/pensées de tout un siècle, les murmures de tous les conciliabules, puis d’un coup, peut-être, ce silence frais qui répare.
Nous sommes emportés dans les gravitations de l’univers, venus d’on ne sait quel geste et commencement ? Et nous partageons nos méandres avec l’ami, le proche, l’étranger même, qui habite cette terre qui se déploie dans un scintillement indéfini. Si proche.
Nous ne trouvons jamais cette réalité qui serait fixe, indestructible, juste une impermanence vivante qui grandit, déploie ses ramures, enfouies et libérées, autres murmures et expériences que le chemin bleu-nuit révèle.
Au-delà du réel, toujours dans une réalité auto prophétisée, toujours parcourus par la poésie du moment, à l’affut d’une parole venue de je ne sais quel arbre, de quelle fontaine, nous parcourons le monde, lisons les auteurs qui nous précèdent qui cartographient les lignes de fuite et de sens…
Avançons.
Et regardez ce bleu, cette route qui invente ses futurs à mesure, mais à la fois redit l’instant. Recommence le paragraphe d’un livre aimé et reconnu.
Regardez ce bleu et ce chemin qui s’y engage ; s’y perd. Y renait. Délivre ses joies silencieuses comme le chant d’un santour.
Comme le son d’un Luth, Comme la voix d’un passant retrouvé.
Et il y a cette étincelle, toujours, ce mouvement capté qui nous signifie en nous faisant signe. Comme une réponse toujours attendue et toujours reconnue. Jamais nommée… Juste frôlée…
Et cette route de terre et de feu, de force et de lumière qui absorbe les orages et protège les brindilles, parfois.
Parfois aussi, se déchainent les ouragans de l’interrogation.
Laissons alors passer ces doutes trop déchirants, juste laisser se faufiler les questionnements qui auréolent le jour d’un miracle toujours se faisant. Le doute impalpable qui éclaire et ouvre des passages nouveaux. Géographies fractales et toujours renouvelées .
Souad, je te parle directement, parce que ces mots retournent vers, retrouvent ce chemin que tu as déjà parcouru et je t’y reconnais, je crois.
Longtemps après, dans ce présent indécidable indiscernable qui déracine les concepts pesants.
Il y a ce bleu, qui va revenir, cette ville, ces amis que tu vas retrouver. On avance dans des cités brillantes, trop parfois, des villes qui abreuvent plus que la soif. Des villes qui assomment à force d’images, de marchandises.
Mais cette route bleu-nuit que tu recommençais chaque soir ne vendait rien. Elle conduisait des pèlerins inconnus dans ses ondulations.
Ils avancent et reviennent et cette méditation silencieuse invente un déjà vu, reconnait ce déjà vu toujours ressenti quand la perception s’est approfondie, quand on a perdu son chemin un moment, puis retrouvé le signe d’un oiseau. Retrouvé le regard posé sur un feuillage, un ciel, un itinéraire.
L’illusion nous invente, parfois se perd elle-même quand la lucidité se laisse piétiner, mais à la fois, je parle de l’illusion quotidienne, à la mesure de notre chemin quotidien, elle donne matière vivante à la vie, avec ses désirs et ses peurs. Ces joies, ces amours inexplicables. Couleurs et ombrages d’un ressac d’herbes de minuit. Poésie. Au-delà.
L’illusion nous raconte ce que nous sommes, nous éclaire et rassure et souvent ne fait que doubler le voile de la réalité que la perception voyageuse renouvelle sans cesse. Sur une route bleu-nuit. Parfois.
( à suivre selon les traverses ?)
Pour souad mani
commencé le 18 avril 2014,
dans le cadre d'un travail/collaboration #tissage en chemin
Photos SOUAD MANI
commencé le 18 avril 2014,
dans le cadre d'un travail/collaboration #tissage en chemin
Photos SOUAD MANI
Je la reconnais cette route, je t’y retrouve, posée, absente, mais infiniment là, dans ce bleu qui te ramènes à l’orée de ton vrai voyage. Là où tu reviens toujours, où que tu sois.
Là où se penchent les herbes, vers là où la brise respire.
Comme un espace reconnu, déjà oublié mais toujours reconnu.
Un signe d’enfance toujours présent. Un moment d’interlude que tu reconnais, comme les vitraux d’un temple, les colonnes, les arcades, les dunes, l’art des mosaïques des murs, les rivages. Les arbres. Temples vivants qui redisent leur force intouchable.
Nous sommes porteurs de ce monde légendaire, né avant nous-mêmes, apparu dans le langage de nos ancêtres qui parlaient déjà de notre venue, de nos premiers pas, de leurs prochains gestes à travers nous.
Depuis des milliards d’années la transmission s’est faite, de la première cellule à nous, qui cherchions la mer dans ses rythmes, qui entendons encore son pas dans le flot.
Sa respiration. Déjà vu, devant un lieu, une forêt, un chemin, un geste, un regard, qui nous ramène à cet espace imaginaire qui se perpétue, toujours ; impermanents mais aussi enraciné à l’orée de nos souvenirs
Transformés, toujours bousculés par les flots de monde, par les rires malvenus, par les sourires indécidables, par les gestes surs. Et nous allons, vers cet espace.
Intime. Connu de nous seuls, où la nature s’apaise, où ce qui se dit est protégé, entouré, adouci par la clarté de l’air, par la douceur du bleu.
Sur cette route, Souad, tu as dû retrouver les esprits/pensées de tout un siècle, les murmures de tous les conciliabules, puis d’un coup, peut-être, ce silence frais qui répare.
Nous sommes emportés dans les gravitations de l’univers, venus d’on ne sait quel geste et commencement ? Et nous partageons nos méandres avec l’ami, le proche, l’étranger même, qui habite cette terre qui se déploie dans un scintillement indéfini. Si proche.
Nous ne trouvons jamais cette réalité qui serait fixe, indestructible, juste une impermanence vivante qui grandit, déploie ses ramures, enfouies et libérées, autres murmures et expériences que le chemin bleu-nuit révèle.
Au-delà du réel, toujours dans une réalité auto prophétisée, toujours parcourus par la poésie du moment, à l’affut d’une parole venue de je ne sais quel arbre, de quelle fontaine, nous parcourons le monde, lisons les auteurs qui nous précèdent qui cartographient les lignes de fuite et de sens…
Avançons.
Et regardez ce bleu, cette route qui invente ses futurs à mesure, mais à la fois redit l’instant. Recommence le paragraphe d’un livre aimé et reconnu.
Regardez ce bleu et ce chemin qui s’y engage ; s’y perd. Y renait. Délivre ses joies silencieuses comme le chant d’un santour.
Comme le son d’un Luth, Comme la voix d’un passant retrouvé.
Et il y a cette étincelle, toujours, ce mouvement capté qui nous signifie en nous faisant signe. Comme une réponse toujours attendue et toujours reconnue. Jamais nommée… Juste frôlée…
Et cette route de terre et de feu, de force et de lumière qui absorbe les orages et protège les brindilles, parfois.
Parfois aussi, se déchainent les ouragans de l’interrogation.
Laissons alors passer ces doutes trop déchirants, juste laisser se faufiler les questionnements qui auréolent le jour d’un miracle toujours se faisant. Le doute impalpable qui éclaire et ouvre des passages nouveaux. Géographies fractales et toujours renouvelées .
Souad, je te parle directement, parce que ces mots retournent vers, retrouvent ce chemin que tu as déjà parcouru et je t’y reconnais, je crois.
Longtemps après, dans ce présent indécidable indiscernable qui déracine les concepts pesants.
Il y a ce bleu, qui va revenir, cette ville, ces amis que tu vas retrouver. On avance dans des cités brillantes, trop parfois, des villes qui abreuvent plus que la soif. Des villes qui assomment à force d’images, de marchandises.
Mais cette route bleu-nuit que tu recommençais chaque soir ne vendait rien. Elle conduisait des pèlerins inconnus dans ses ondulations.
Ils avancent et reviennent et cette méditation silencieuse invente un déjà vu, reconnait ce déjà vu toujours ressenti quand la perception s’est approfondie, quand on a perdu son chemin un moment, puis retrouvé le signe d’un oiseau. Retrouvé le regard posé sur un feuillage, un ciel, un itinéraire.
L’illusion nous invente, parfois se perd elle-même quand la lucidité se laisse piétiner, mais à la fois, je parle de l’illusion quotidienne, à la mesure de notre chemin quotidien, elle donne matière vivante à la vie, avec ses désirs et ses peurs. Ces joies, ces amours inexplicables. Couleurs et ombrages d’un ressac d’herbes de minuit. Poésie. Au-delà.
L’illusion nous raconte ce que nous sommes, nous éclaire et rassure et souvent ne fait que doubler le voile de la réalité que la perception voyageuse renouvelle sans cesse. Sur une route bleu-nuit. Parfois.
( à suivre selon les traverses ?)
carol shapiro
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