Imaginé par Marie-Odile Monchicourt
pour soutenir :
http://fr.ulule.com/origins-spectacle/
Relevé sur http://origins.methylene.fr/?page_id=75
L’action se déroule au IXe millénaire. Sur les hauts plateaux des Andes, dans les ruines des grands télescopes d’aujourd’hui vit une petite communauté humaine.
Ces cinq hommes et femmes ont renoncé à toutes les technologies qui ont révolutionné le 3e millénaire. Ils ont en revanche développé toutes leurs fonctions sensorielles et disposent ainsi d’une grande faculté de perception, de mémoire et de souplesse corporelle. Ils vivent entourés de lézards parthénogénétiques dont ils se nourrissent tout en préservant l’équilibre de leur niche écologique. Proches des étoiles, ils ont une conscience aiguë de leur appartenance à l’Univers.
Tout à coup, dans un fracas épouvantable,
un objet s’écrase à proximité. Nos cinq héros sont saisis par la peur.
Ils savent que des débris d’objets envoyés dans l’espace il y a 6.000
ans, tombent encore sur terre sous forme de météores. Un seul membre de
cette petite tribu prendra la décision de s’en rapprocher. Il s’agit de
la jeune aveugle, la belle Kocha qui a perdu la vue à l’âge de cinq ans
en regardant une éclipse de soleil. Elle entend, ressent, comprend tout
plus vite que les autres. Après avoir examiné le satellite avec beaucoup
de précaution, elle annoncera à ses congénères qu’il s’agit bien d’un
satellite datant du 3e millénaire, portant en son coeur toutes les
connaissances de notre civilisation d’aujourd’hui. Stupéfaits, les héros
découvrent ainsi notre vision du monde à travers notamment les figures
de grandes personnalités scientifiques qui apparaissent en hologrammes.
Ces derniers nous apprennent que la matière dont nous sommes faits est
née du vide. Ils nous interrogent sur l’origine de notre conscience
capable d’observer l’Univers dans sa globalité. Nos héros du IXe
millénaire (danseurs et acrobates) traduisent à leur manière ces
émotions étranges et vertigineuses que l’on éprouve quand on a
l’impression de toucher à quelque chose de son humanité la plus intime.
Le dispositif scénique
Le rapport public – scène se joue à l’échelle humaine. Nous privilégions les salles de dimension moyenne pour que le spectateur soit au plus près des artistes sur scène et se sente totalement immergé dans les images et le son.
Nos
rescapés du IXe millénaire naviguent dans les cimes, proches des
étoiles et du ciel. Une structure aérienne mobile sera construite et
fixée dans les cintres. Elle sera constituée principalement d’éléments
métalliques, mâts, escaliers, rampes, cordes… Elle représente leur
habitat probablement dans les ruines d’un grand télescope du IIIe
millénaire. Le satellite est un élément central du scénario ; pour
autant il s’effondrera plus loin dans la plaine, à l’horizon. Sa
présence sur le plateau sera donc suggérée, notamment par un travail
très précis de la lumière et grâce à une spatialisation sonore.
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