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Traverses transdisciplinaires

Blog du site www.caravancafe-des-arts.com. Caravancafé est soutenu en particulier par Basarab Nicolescu, Physicien Théoricien, Président du Centre International de Recherches et Etudes Transdisciplinaires . Le Projet "circulations" est parrainé par Sayed Raza, peintre indien - Ce projet transculturel : art actuel - science - est emblématique du site - De nombreux acteurs culturels, artistes et chercheurs soutiennent aussi ce projet.
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lundi 28 novembre 2011

Laudatio de Basarab Nicolescu par Cristina Nunez, à la cérémonie de réception du tire de Doctor Honoris Causa à l'Université de Veracruz (Mexique)


Honorables membres du Présidium,
Chers collègues, compagnons de notre université de Veracruz,
Chers amis,

Je m'adresse à vous au nom de tous mes compagnons du centre Éco-dialogue pour présenter notre ami et maître, monsieur Basarab Nicolescu. Je dois dire que c'est un grand honneur d'avoir été distinguée par cette tâche, qui représente pour moi un grand défi. Faire le portrait d'une personnalité si riche et complexe n'est pas chose aisée.
Basarab Nicolescu est un homme de science, un être infatigable, profond et rigoureux. Un poète scientifique, un rêveur, un humaniste. Un semeur d'espoir.

Il est né en 1942 à Ploiesti, une ville située à proximité de la capitale roumaine, en Europe de l'Est. La Roumanie, lieu de frontières et de connexions, de rencontres de
cultures, où jusqu'à aujourd’hui persistent quantité de traditions
ancestrales.
C'est là que Basarab Nicolescu a vécu sa prime jeunesse et a entamé le parcours qui allait le conduire à concevoir sa proposition d'unification de la connaissance pour réveiller une nouvelle conscience de l'humanité.
Il a étudié à la faculté de physique de l'université de Bucarest, où il présenté en 1965 son mémoire à propos de la théorie des champs et de l'interaction des particules élémentaires.
Son intention de créer un dialogue entre la science et les humanités était présente dès sa jeunesse.
En 1968, il réalise une étude sur le travail littéraire de Ion Barbu, mathématicien et poète roumain, à l’occasion de laquelle il explore le lien entre la science et la poétique, et découvre ainsi les potentialités lyriques des notions mathématiques. Déjà, ce travail préfigure clairement sa proposition transdisciplinaire.
Il obtient à 26 ans une bourse du gouvernement français pour étudier à l'université de Paris VI, où il continuera ses recherches autour des particules subatomiques quantiques et obtiendra le grade de docteur en physique en 1972.
Depuis cette époque, il a travaillé en qualité de physicien théoricien à l'institut de physique nucléaire du centre national de recherche scientifique à Paris et est depuis chercheur au laboratoire de physique nucléaire et haute énergie de l'université de Paris VI.

En 1976, il a collaboré en qualité de chercheur invité au laboratoire Lawrence de Berkeley, en Californie, où il a développé la notion de Niveaux de réalité. Il y a travaillé avec le fondateur de la théorie de bootstrap, Geoffrey Chew.
L'unification de la théorie de la relativité et de la physique quantique lui a permis de créer le concept au centre de la transdisciplinarité : la notion de réalité et de niveaux de réalité. « Le mot réalité, nous dit Basarab dans un de ses derniers livres, est l'un des plus prostitués dans toutes les langues du monde. Nous croyons tous savoir ce qu'est la réalité mais si nous nous interrogeons, nous découvrirons qu'il y a autant d'acceptions de ce mot que d'habitants sur la terre.
C'est pourquoi il n'est guère surprenant que les conflits en son nom agitent sans cesse les individus et les peuples : réalité contre réalité. C'est un miracle, poursuit-il, que dans ces conditions l'espèce humaine existe encore. » (2009: 9)

En 1985, il publie le livre Nous, la particule et le monde, dont la notion centrale est précisément celle de « niveaux de Réalité », l'un des trois piliers de la perspective transdisciplinaire. C'est pour cela que ce texte est considéré comme l'acte de naissance de la transdisciplinarité.
Nous, la particule et le monde a reçu la médaille d'argent du Prix de l'Académie française en 1986.
Dans cette recherche, Basarab Nicolescu se propose d'essayer d'analyser la révolution quantique et son impact sur les sphères les plus importantes de la connaissance : les sciences, les arts et les religions ; il se risque ainsi à franchir les frontières disciplinaires pour pénétrer dans la richesse cachée qui se trouve entre, à travers et au-delà des spécialisations.
Il nous présente ainsi la transdisciplinarité comme une voie valide et rigoureuse pour toucher à la compréhension de notre monde actuel et réaliser l'unité de la connaissance humaine, défi posé par Niel Bohr en 1961.

En 1987, Basarab Nicolescu fonde le Centre international de recherches et d'études transdisciplinaires, qui réunit actuellement 165 chercheurs de 26 pays. En 1991, il fonde avec René Berger le groupe de réflexion sur la transdisciplinarité de l'Unesco, constitué de 16 personnalités du monde scientifique intellectuel. Ce groupe se trouve à l'origine d'une série de réunions et d'actions internationales parmi lesquelles on distingue la Charte de la transdisciplinarité de 1994, ébauchée avec Edgar Morin et Lima de Freitas au Portugal.

Dans son livre La science, le sens et l'évolution. Essai sur Jakob Boehme, publié en 1988 et récompensé au concours Benjamin Franklin comme le meilleur livre d'histoire aux États-Unis, Basarab Nicolescu nous lance un appel au dialogue entre la science et la tradition philosophique moderne, comme stratégie pour provoquer une évolution de l'esprit humain, tellement nécessaire actuellement.
Ce texte se nourrit de l'intérêt de découvrir comment la science moderne a pu naître en Occident et ébauche les prémices d'une nouvelle philosophie de la nature.

En 1994, il publie ses Théorèmes poétiques, témoignages axiomatiques de sa propre expérience vécue. Dans leur ensemble, ces théorèmes lyriques représentent « le point de convergence entre la physique quantique, la philosophie de la nature et l'expérience intérieure », aux dires de Basarab lui-même.« La parole vivante : éclair qui traverse instantanément tous les niveaux de réalité ». Le texte dans son ensemble, constitué par des dizaines de théorèmes de ce type, aborde chacun des points de rupture de sa notion de réalité : les niveaux de réalité, l'émergence d'une rationalité vivante qui incorpore rationalité et irrationalité, le mariage entre science et religion, et il rend compte de la stupéfiante similitude entre le langage quantique et le langage poétique.
Dans chacun de ses théorèmes poétiques, la métaphore condense la complexité du signifié implicite dans l'expérience de la perception du sujet, qui révèle, dans un langage littéraire, l'expérience vécue à travers les sens. De cette façon, les multiples niveaux de réalité et la dimension sacrée du tiers caché se révèlent et, avec eux, la connaissance vivante de qui les écrit. Nous pouvons justement deviner dans ce texte la résurrection du sujet, condition nécessaire et urgente de l'émergence d'une connaissance efficace et pertinente pour notre temps.
En 1996, paraît le Manifeste de la transdisciplinarité, texte qui synthétise, récapitule et ordonne les principes de base, les notions centrales et l'intention globale de sa proposition. Dans ce livre, Basarab nous offre une alternative à la proclamation scatologique postmoderne de la mort de l'histoire, de l'être humain et de Dieu.
Basarab nous invite à retrouver l'espoir en affrontant, avec une pleine conviction et un plein engagement, les défis que nous lance la crise actuelle. Face à la tendance à la paralysie et à la frustration, Basarab parie sur la découverte des merveilles de la complexité de notre réalité. Ainsi, dans le manifeste de la transdisciplinarité, le seul de ses textes ayant été traduit récemment en espagnol, il nous montre le paradoxe sous-jacent de l'actuelle crise planétaire : d'un côté la tendance évidente à l'autodestruction matérielle, biologique et spirituelle de l'être humain ; de l'autre côté, la possibilité d'aller au-delà de cette tendance autodestructrice, et de découvrir la tolérance et la sagesse à l'intérieur des sociétés humaines.
Ce n'est qu'en réveillant la conscience que nous pourrons nous dépasser, en tant qu’êtres humains vers un monde incluant ; tel est le propos fondamental de la transdisciplinarité.

Dans son livre récent Qu'est-ce que la réalité ?, publié en 2009, Basarab nous invite à aller au-delà de la science classique et de l'idéologie de la modernité, en procédant à une révision approfondie de la notion de réalité et de la philosophie du tiers inclus de Stéphane Lupasco. Il nous enjoint ainsi à dépasser la croyance que nous vivons dans un monde mécanique, déterministe et rationaliste, et il effectue une critique de la technoscience.
En affirmant dans le même temps la validité d'une chose de son contraire, Basarab Nicolescu nous confronte à la possibilité d'imaginer et de créer un monde de l’entre, et il nous fournit de cette manière des outils scientifiques et philosophiques indispensables pour affronter les grands défis de notre siècle.
Nous voyons donc comment, à travers son œuvre considérable et son action infatigable pour la promotion du dialogue entre les sciences, les arts et les traditions spirituelles, Basarab nous engage dans un profond processus de connaissance de nous-mêmes, comme condition nécessaire pour transformer notre monde et progresser dans la chaîne évolutive en tant qu'êtres humains.
Que dire de plus de ce grand être humain, que nous recevons aujourd'hui avec une grande émotion dans notre maison ? C'est un privilège que vous soyez parmi nous. Merci beaucoup.
Cristina Nunez
Traduction de l'espagnol par Benoit Longerstay


lien utiles

Le Centre International de Recherches et Études Transdisciplinaires (CIRET)

http://basarab.nicolescu.perso.sfr.fr/ciret/









Qu'est-ce que la réalité ? - Réflexions autour de l'oeuvre de Stéphane Lupasco


Broché
Paru le
: 17 février 2010
Editeur

«Le mot "réalité" est un des plus prostitués de toutes les langues du monde. Nous croyons tous savoir ce qu'est la réalité mais, si on nous interroge, nous découvrons qu'il y a autant d'acceptions de ce mot que d'habitants sur la terre. Il n'est donc pas étonnant que les conflits sans nombre agitent sans cesse les individus et les peuples: réalité contre réalité. C'est une sorte de miracle que, dans ces conditions, l'espèce humaine existe encore.
Plus de soixante ans après l'affirmation de Wolfgang Pauli, un des fondateurs de la mécanique quantique: "la formulation d'une nouvelle idée de réalité est la tâche la plus importante et la plus ardue de notre temps", cette tâche reste inaccomplie. Et pour illustrer cette quête, je prends, comme cas exemplaire, l'œuvre de Stéphane Lupasco (1900-1988). J'ai eu le privilège de partager l'amitié de Lupasco de 1968 à sa mort. Ce livre voudrait prolonger nos échanges intellectuels et spirituels au-delà de ce terme. En effet, la pensée de Lupasco est un système ouvert, soumis à un perpétuel questionnement constructif. Elle nous aide à avancer vers une sagesse en conformité avec les défis majeurs de notre siècle





photo relevée sur
http://www.uv.mx/noticias/noviembre11/071111-transdisciplinariedad-basarab-nicolescu.html


Quelques autres articles sur/de Basarab Nicolescu sur ce Blog :

Qu'est-ce que la réalité ? - Adonis - Banu - Nicolescu

Rencontre transdisciplinaire
Art - Religion - Mystique - Science
novembre 2010


http://caravancafe-art-actuel.blogspot.com/search/label/sciences%20de%20l%27%C3%A9ducation%20%20transdisciplinarit%C3%A9

Basarab Nicolescu - Dimensions of Reality

http://caravancafe-art-actuel.blogspot.com/2011/06/basarab-nicolescu-dimensions-of-reality.html

imagination imaginaire imaginal - Basarab Nicolescu

http://caravancafe-art-actuel.blogspot.com/2011/09/imagination-imaginaire-imaginal-basarab.html


Disciplinary boundaries

http://caravancafe-art-actuel.blogspot.com/search/label/sciences%20de%20l%27%C3%A9ducation%20%20transdisciplinarit%C3%A9

Basarab Nicolescu - Ilke Angela Marechal

http://caravancafe-art-actuel.blogspot.com/2011/06/basarab-nicolescu-ilke-angela-marechal.html


La vallée de l'étonnement -Rencontre Nicolescu - Camus


BASARAB NICOLESCU Aspects gödeliens de la Nature et de la connaissance

http://caravancafe-art-actuel.blogspot.com/2011/04/basarab-nicolescu-aspects-godeliens-de.html

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mercredi 16 novembre 2011

la terre comme jamais - les variation d'un bleu qui scintille

vidéo magnifique qui transporte le regard hors champ - scintillements et variations d'un bleu




"Earth" est la nouvelle création vidéo en Time-Lapse de Michael Koenig, réalisée à partir de photographies de la NASA. Durant 5 minutes se succèdent une série d’images inédites de la planète bleue vue depuis la Station Spatiale Internationale. Un voyage spatial hors du temps, autour de la surface terrestre illuminée par les lueurs des aurores polaires, de la foudre ou encore de l’éclairage des villes.

Au total 18 séries de clichés ont été utilisées pour réaliser la séquence. Les images ont été capturées entre août et octobre 2011 à 386 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre.


www.maxisciences.com/terre/earth-une-video-spectaculaire-de-la-terre-vue-du-ciel_art18566.html





Time lapse sequences of photographs taken by the crew of expeditions 28 & 29 onboard the International Space Station from August to October, 2011, who to my knowledge shot these pictures at an altitude of around 350 km. All credit goes to them. I intend to upload a FullHD-version presently.

HD, refurbished, smoothed, retimed, denoised, deflickered, cut, etc.
All in all I tried to keep the looks of the material as original as possible, avoided adjusting the colors and the like, since in my opinion the original footage itself already has an almost surreal and aestethical visual nature.

Music: Jan Jelinek | Do Dekor, faitiche back2001
w+p by Jan Jelinek, published by scape Publishing / Universal
janjelinek.com | faitiche.de

Image Courtesy of the Image Science & Analysis Laboratory,
NASA Johnson Space Center, The Gateway to Astronaut Photography of Earth
eol.jsc.nasa.gov

Editing: Michael König | koenigm.com

Shooting locations in order of appearance:

1. Aurora Borealis Pass over the United States at Night
2. Aurora Borealis and eastern United States at Night
3. Aurora Australis from Madagascar to southwest of Australia
4. Aurora Australis south of Australia
5. Northwest coast of United States to Central South America at Night
6. Aurora Australis from the Southern to the Northern Pacific Ocean
7. Halfway around the World
8. Night Pass over Central Africa and the Middle East
9. Evening Pass over the Sahara Desert and the Middle East
10. Pass over Canada and Central United States at Night
11. Pass over Southern California to Hudson Bay
12. Islands in the Philippine Sea at Night
13. Pass over Eastern Asia to Philippine Sea and Guam
14. Views of the Mideast at Night
15. Night Pass over Mediterranean Sea
16. Aurora Borealis and the United States at Night
17. Aurora Australis over Indian Ocean
18. Eastern Europe to Southeastern Asia at Night


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vendredi 11 novembre 2011

quand l'espace déplie ses repères

quand la poésie transforme l'espace, transpose ses signes qui défont les écrans, capturent la géométrie et réécrivent les gestes du mot

relevé sur
www.arts-numeriques.info/daily-watch/2011/11/10/xyzt-les-paysages-abstraits-adrien-m-claire-b/



XYZT présentation from Adrien Mondot on Vimeo.




Horizontalité X
Verticalité Y
Profondeur Z
Temps T
Quatre lettres pour décrire le mouvement d’un point dans l’espace, et pour déployer un territoire imaginaire. Paradoxes mathématiques, illusions typographiques, métaphores en mouve- ment dessinent les paysages de cette exposition. Arpenter un espace numérique luxuriant, toucher du doigt des algorithmes, éprouver la matière de la lumière y sont autant de territoires imaginaires à explorer. Un parcours comme la traversée d’une nature revisitée. coïncidence entre géométrique et organique, entre réel et virtuel.

en savoir plus sur le site de Adrien M / Claire B.







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L'expérience d'un paysage - conférence de Kenneth White


Le grand paysage de l'esprit, conférence de... par BMAngers

Le grand paysage de l'esprit


avant de peindre il faut avoir un fond blanc



"alba, le haut pays blanc
un espace non encore identifié sur notre carte mentale
(...) et l'orient extrême,l'enseignement chuchoté ... "


(...) ce qu'il manque le plus à notre contexte (...) c'est justement un "grand paysage de l'esprit : mythe, religion et métaphysiques. Ces forces continuent à exister sous des formes dérisoires, jamais "inspirationnelles".


J'ai cru nécessaire d'abandonner les mythes, religion métaphysique pour la géopoétique.

L'expérience d'un paysage ....

(..) au fur et à mesure que j'avançais, accompagne seulement du vent j'avais l'impression de me vider de moi-même -je n'étais plus une identité, j'étais un foyer d'énergie en mouvement. (...)

Mon premier réflexe fut de ramasser tout ce qui était saisissable : collections de coquillages, plumes ... etc. (..) Première approche de l'esthétique, le sens des formes (..) .Mais derrière l’esthétique il y avait l'"expérience des hauteurs", évoquée tout à l'heure, pour laquelle je n'avais pas de langage.

J'avais bien à ma disposition le langage de l'église que je fréquentais à l'époque; je l'employais dans un autre contexte, détourné.
Puis comme autre langage à ma disposition, le langage mytho païen... mais sans nulle envie de peupler le paysage de dieux.(-..)

Un espace, une expérience et recherche d'un langage, phase initiatrice où tout était encore en attente, latent ...

voir la zone de pluies d'automne


C'est ce genre d'expérience qui distingue une œuvre de longue haleine d'une simple accumulation de produits..

(..)

J'invite chacun à extrapoler vers ses propres expériences initiales.
Avec cette expérience en tête, faisons une approche plus "métaphysique" de l'espace et de l'expérience en question. _ Méta physique : tentative de saisir rationnellement l'univers..

Le premier terme synthétique que j'ai employé pour designer l'espace de l’arrière pays était "le monde blanc" - le mot :monde au sens du latin 'mundus' ou " cosmos : un espace concentré plein de puissance - qui donne une impression profonde de vie....

extraits transcrits cs

Conférence donnée dans le cadre de l' exposition

Livres d’artiste

Poèmes et calligraphie de Kenneth White sur papier et eaux-fortes de Dominique Rousseau



_______________________________________

Dans cette conférence, Kenneth White dresse la carte de son itinéraire et retrace l’évolution de son œuvre, depuis ses débuts sur la côte ouest de l’Écosse jusqu’à sa situation actuelle sur la côte nord de la Bretagne, en passant par d’autres territoires et paysages en Europe, en Amérique et en Asie. Il parle de la nature de son travail – pourquoi il sent le besoin d’écrire à la fois des essais, de la prose narrative et des poèmes. Pour finir, il évoque ses travaux sur l’art (ses livres sur Van Gogh, Atlan, Hokusaï) et ses collaborations avec des artistes (Karel Appel, Chan Ky-Yut, Jean Miotte, Yasse Tabuchi, Richard Texier, Zao Wou Ki…), parmi lesquels, tout récemment, l’artiste angevin Dominique Rousseau, avec qui il a réalisé plusieurs livres d’artiste et quelques grands panneaux, dont certains figurent dans l' exposition, présentée à la bibliothèque Toussaint du 18 mars au 16 avril 2011.



voir aussi

Suivre les hautes erres avec Kenneth White

Le 6 juillet 2009 par Régis Poulet

http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article515





Présentation

Le littoral : la limite entre continent et océan, lieu de phénomènes complexes – retraits et avancées, transgressions et régressions, une ligne variable, rythmes divers. C’est sur ce terrain que Kenneth White a basé sa poétique.
Et c’est là, dans son poste de vigie, qu’il accumule ses « archives », documents qui suivent les lignes du monde, de l’Écosse à l’Alaska, de la Bretagne au Japon, écrits soit à la première personne, soit en adoptant le masque de tel ou tel personnage historique : navigateur, découvreur, errant anonyme… Avec toujours un langage approprié, allant de la musique pure et lointaine d’une pièce nô au ton familier et ludique d’une ballade ou d’un blues.
Si elle est marquée par beaucoup de variations, l’œuvre de White, une des plus cohérentes et des plus développées qui soient, poursuit une logique de fond, qui, avec chaque livre, s’amplifie et s’affine.

Les archives du littoral a reçu le prix Alain-Bosquet 2011.


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samedi 5 novembre 2011

Mallikarjun Mansur sings Raga Jaunpuri (1)



vidéo postée sur
www.youtube.com/user/sanjaymaharishi#p/a/f/2/7KzdlN9SgLM

Sanjay Maharishi
Chaîne de sanjaymaharishi




Mallikarjun Mansur

Mallikarjun MansoorSangeetacharya Mallikarjun Mansur was born on December 31, 1910 in a village in Dharwad district of Karnataka. He had four brothers and three sisters. His elder brother Baswaraj had his own theatre troupe. At the age of nine, Mallikarjun played a small part in a play. The experience fascinated him so much that he ran away from home and joined a touring drama troupe. Although his father brought him back home, the stage continued to fascinate him and he soon joined another touring theatrical company.

During a performance, Pandit Neelkantbuwa Jangam, a disciple of Pandit Balakrishnabuwa Ichalkaranjikar, renowned exponent of the Gwalior gharana, recognized his potential. Young Mallikarjun was taken to Meeraj and put through a grueling schedule of gurukul training. For 6 years his training began at 4 a.m. and continued for several hours. When he emerged from his training he was 18 and ready to perform at any concert.

The most memorable among his early concerts was the Ganesha Utsav concert in Mumbai, in which he sang for over six hours. In 1932, after a special audition by HMV, he cut his first gramophone record. But although he had made several discs for HMV when he was still in his early twenties, music did not become a paying profession to Mallikarjun until much later in life.


relevé
www.itcsra.org/tribute.asp?id=9


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